Toi qui guides ma vie, ouvre-moi les jardins de la Nouvelle Terre,
incline mon esprit, éclaire mon chemin de ta douce Lumière ;
mène-moi dans la nuit jusqu’au petit matin, exauce ma prière,
qu’enfin le Paradis, si longtemps orphelin, redescende sur Terre.
Je me sens tout petit sur la scène sans fin du théâtre ouvert
qu’est le jeu de la vie sous le ciel cristallin. Du haut de l’univers,
toi qui vois tout depuis le grand miroir sans tain, le décor et l’envers,
aide-moi, je t’en prie, à trouver un chemin vers la Nouvelle Terre.
Ta grâce infinie, lorsqu’elle prend ma main, dévoile les mystères ;
le voile de l’oubli se soulève soudain, puis la magie opère.
Apparaît dans la nuit le monde de demain, je cligne des paupières ;
par ce don soit béni mon cœur de pèlerin en quête de Lumière.
La source de la vie, née du souffle divin, coule partout sur Terre ;
tout cela est écrit, les règles du destin sont gravées dans la pierre.
Rêve le Paradis, dessine ses jardins, baigne-les de Lumière ;
un ange me l’a dit, aimer est le chemin vers la Nouvelle Terre.
En vrai, le Paradis est plus que des jardins au milieu d’un désert,
c’est un état d’esprit : tu rêves de demain, et dans l’imaginaire,
par dessus aujourd’hui, tu dessines, tu peins une Nouvelle Terre,
tu redonnes la vie pour un autre destin à des hommes tous frères.
Rêver une autre vie, et au petit matin, quand poindra la lumière,
cesser la comédie, poursuivre le chemin, traverser le désert,
en gardant à l’esprit la carte, le dessin, c’est l’unique manière
pour que le Paradis, à l’aube de demain, ressuscite la Terre.
Texte - Pascal - 2021
Voix - Déborah - 2023
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